Comment installer un avaloir de cheminée ?

Un avaloir de cheminée, à quoi ça sert ?

L’avaloir est la partie interne de la hotte qui surplombe l’âtre d’une cheminée à foyer ouvert. Il est de façon générale, de forme tronconique, permettant ainsi le bon fonctionnement de la cheminée.

Des avaloirs sur mesure sont souvent nécessaires pour s’adapter à la forme et au type de votre cheminée à foyer ouvert. Afin de minimiser les perturbations quant au tirage des fumées et prévenir tous les risques qui lui sont liés (bistre, refoulements …).

La pose d’avaloir se faisait initialement par les âtriers, métier qui, de nos jours, tend à disparaître, pour laisser cette conception à nos chers maçons (bien que certains cheministes le fassent encore lors de la conception / pose du conduit et de la hotte).

Les différents matériaux des avaloirs de cheminées

Regardons ensemble les 2 types de constructions pour la mise en place d’un avaloir.

La Construction traditionnelle

Lors de celle-ci, l’avaloir est maçonné. Il est généralement constitué avec :

  • des briques
  • de la pierre
  • des moellons
  • des matériaux réfractaires

Sa surface est ensuite enduite de chaux (ou de mortier réfractaire selon vos préférences / besoins), pour obtenir une surface d’évacuation adaptée aux fumées et ainsi minimiser au maximum l’adhésion des suies aux parois.

Construction moderne

Aujourd’hui, la plupart des avaloirs sont fabriqués en fonte ou en acier, pour des raisons techniques et économiques :

  • Permet de s’adapter aux pièces plus basses des constructions modernes (l’avaloir étant par conséquent plus proche du foyer, il doit savoir supporter des températures plus élevées et parfois même subir des chocs thermiques dû au contact avec l’air frais de la pièce).
  • S’adapte mieux aux cheminée préfabriquées qui sont plus formatées en taille et formes.
  • En utilisant des avaloirs en acier, les industriels ont réussi à faire baisser les coûts tout en conservant une qualité et une durabilité d’utilisation.

Les formes & dimensions des avaloirs de cheminées

La forme et les dimensions de l’avaloir ne sont pas sans raison, pour faire simple, l’avaloir doit :

  • avoir une hauteur égale à la hauteur du foyer et des pentes d’au moins 60°
  • permettre un débit d’environ 400 m³ par heure et par m² de foyer
  • respecter un rapport de 1/9 entre surface de conduit et surface ouverte
  • résister à des températures approchant les 500°C
  • résister aux chocs thermiques
Ceci est un avaloir droit avec trappe pour boisseau, de forme tronconique, avec sortie ronde
Avaloirs droit avec trappe pour sortie ronde
Ceci est un avaloir droit avec trappe pour boisseau, de forme tronconique
Avaloirs droit avec trappe pour boisseau

La pose d’un avaloir de cheminée traditionnel

Le plus souvent, vous pouvez emboîter l’avaloir en le scellant dans du mortier coffré, cependant il existe d’autres moyens pour l’assemblement des avaloirs en acier ou en fonte :

  • à sec avec emboîtement,
  • avec du mastic réfractaire,
  • avec un bourrelet de fibres minérales,
  • avec du mastic réfractaire et un bourrelet de fibres minérales.
  • Chargez l’avaloir au moyen d’un boisseau alvéolé à double paroi : à sceller lui aussi, dans le cadre en cornières boulonné en partie supérieure de l’avaloir.

Le montage répond à des règles de mise en œuvre strictes (document technique unifié / DTU 24.1).

Les joints doivent être réalisés avec :

      • soit un mortier de ciment alumineux fondu dosé à 600 kg / m de sable sec,
      • soit un produit titulaire d’un Avis Technique 4 favorable délivré pour cet usage.

Les joints doivent être réalisés avec :

      1. soit un mortier bâtard ou à base de ciment alumineux fondu dosé à 600 kg/m de sable sec,
      2.  soit un produit titulaire d’un Avis Technique 5 favorable délivré pour cet usage.

La pose d’un avaloir métallique

Attention : L’avaloir ne doit pas être solidaire de la maçonnerie supérieure qui l’entoure car la stabilité de l’avaloir doit être assurée indépendamment du conduit tout en permettant sa libre dilatation !

Dans le cas d’un avaloir métallique, l’interposition d’un joint en fibres minérales entre l’avaloir et son support permet la libre dilatation.

Dans le cas d’un conduit métallique, la liaison de l’avaloir au conduit de raccordement est réalisée par une pièce de raccordement adaptée qui doit permettre un emboîtement d’au moins 40 mm.

L’avaloir repose sur les jambages ou sur le coeur ou contre-coeur (ou corbeaux ou fronton) par l’intermédiaire d’un lit :

    1. soit de mortier bâtard dosé à 200 kg de ciment CEM II et 200 kg de chaux hydraulique NHL, NHL-Z, HL par mètre cube de sable sec,
    2. soit de mortier de ciment alumineux dosé en volume par trois parts de sable pour une part de ciment.
    3.  

Si nécessaire, l’avaloir est isolé thermiquement de la hotte, de manière à ne pas compromettre la bonne tenue de la hotte.

L’avaloir de l’âtre existant ne doit pas être équipé d’une trappe d’obturation. Dans le cas d’une réhabilitation d’un âtre avec un appareil sans avaloir, la trappe d’obturation pré-existante doit être démontée.

Vous pourrez retrouver la totalité des règles en vigueur dans notre livre blanc de façon détaillée, joint ci-dessous ((document technique unifié / DTU 24.2 P1-1).

NF_DTU_24.2_P1-1 Travaux D’âtrerie

Comment stocker son bois ?

Conseils : « Comment stocker son bois pour une utilisation optimale »

CombustiblesBûches traditionnellesBûches densifiéesGranulés
LieuSous abri extérieur aéré et ventiléSous abri intérieur à l’abri de l’humidité

Durée

2 ans de stockage environ pour obtenir un bois sec (taux d’humidité < 20%)Un an de stockage maximum. Au-delà, le combustible devient friable et générateur de poussières susceptibles d’encrasser l’appareil

Conseils

·     Le bois à sécher doit être fendu pour favoriser l’évaporation

·     Poser le bois sur palette ou sur bâche, afin de ne pas générer d’humidité via le sol

·     Stockage en cave ou garage déconseillé : l’espace n’y est pas assez ventilé

Un stockage en silo est possible : renseignez-vous auprès de votre installateur ou fournisseur de combustibles

Recommandation : « comment stocker son bois bûches traditionnelles »

Afin de le protéger de l’humidité, le bois d’allumage doit être stocké sous abri intérieur.

Photo de rangement de bois en extérieur
Stockeur de bois extérieur

Ne disposez pas vos bûches en contact direct avec le sol pour éviter que l’humidité du sol remonte dans le bois par capillarité, le rendant ainsi inutilisable pendant une longue période.

Comment empiler les bûches ?

  • Vous pouvez aussi vous procurer, sur notre site, des systèmes de rangement (range-bûches) qui constituent un support stable pour entreposer les bûches à l’intérieur comme à l’extérieur.
  • Pour stabiliser le contenu, empilez les bûches sur plusieurs rangées en alternant de la même façon qu’exposé sur le schéma ci-dessus.

Le pouvoir calorifique du bois bûche

  • Le pouvoir calorifique du bois est plus important s’il maintenu à température ambiante et dans un endroit sec. Pensez donc à entreposer certaines de vos bûches à l’intérieur pour vous dépannez lors de certaines périodes.

Temps de stockage du bois

Si les bûches sont encore humides ou « verts », il est déconseillé de les garder directement dans un abri à bois.  Il est préférable de les sécher premièrement à l’air libre durant 2 ans, puis de les protéger de la pluie afin d’éviter un ré-humidification. 

À savoir

  1. Un bois humide lorsqu’il est passé au séchoir solaire sera sec en moins d’un 1 mois au lieu des 2 années initialement prévu à son séchage ! 

  2. Les bûches coupées et fendues ont une dur&e de séchage plus courte. Si les conditions de stockage (aéré, ventilé) sont remplies, diminuer par 2 le temps de séchage (soit 1 an, en fonction de l’épaisseur des bûches).

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N’oubliez pas de visiter notre second site pour découvrir tous nos Poêles et Cheminée disponible !

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Que faire avant d’allumer son poêle à bois ?

Etape 1

Vérifiez que le bac à cendres (également appelé cendrier) de votre poêle ou de votre foyer est vide. Pour connaitre son emplacement, consultez la notice de votre appareil.

 

Etape 2

Ouvrez l’arrivée d’air frais située à proximité de l’appareil. L’ouverture se matérialise par une grille ou une bouche obturable extérieure ou intérieure, par un registre à câbles (dans le cas d’un foyer fermé), ou par tout autre système d’obturation.

Au cours de l’allumage, une quantité d’air frais importante est nécessaire pour obtenir une combustion rapide. Cela permet :

  • De chauffer intégralement l’appareil et le conduit, et d’évacuer les éventuelles condensations qui peuvent apparaitre lorsque l’appareil s’éteint ou fonctionne au ralenti
  • D’obtenir un lit de braises conséquent qui maintiendra la température du foyer suffisamment haute tout au long du temps de chauffe.

 

Etape 3

Ouvrez toutes les manettes d’arrivée d’air et de tirage situées sur l’appareil.

 

Conclusion

avant-allumage_1

Comment allumer son appareil à bois ?

La méthode traditionnelle

Elle consiste à disposer de bas en haut les éléments suivants : un allume-feu ou du papier journal, le bois d’allumage (ou « petit bois »), et enfin les bûches.

La méthode inversée (également appelée « par le haut » ou « Top down »)

C’est la méthode à privilégier. Elle offre des avantages indéniables et reconnus par rapport à la méthode traditionnelle :

  • Assure un séchage du bois et une montée en température rapides,
  • Génère moins de suies et de polluants
  • Evite d’éventuels refoulements de fumées
  • Evite que les bûches ne s’effondrent et n’étouffent le feu
  • Implique le chargement initial d’une quantité de bois importante, ce qui évite d’ouvrir fréquemment la porte pour ajouter des bûches une fois le bois d’allumage bien enflammé.

Il y a 4 étapes à suivre pour la méthode inversée :

  1. Disposez les bûches fendues au fond du foyer, en les espaçant afin de laisser passer l’air
  2. Ajoutez des petits tronçons de bois d’allumage bien secs selon le schéma ci-après
  3. Positionnez un allume-feu entre les tronçons de bois sur le dessus et l’allumer
  4. Fermez la porte de l’appareil en veillant à ce que les entrées d’air soient ouvertes au maximum. Certains fabricants préconisent cependant de laisser la porte ouverte. Vérifiez votre notice pour connaitre les recommandations liées à votre appareil.


schéma allume feu de bois

Avec cette configuration, le feu prend bien et progresse jusqu’aux bûches sans autre intervention. Observez la couleur de vos flammes, elle vous indiquera la qualité de votre feu. Flamme tirant vers le bleu = Feu bien lancé !

Note : Si vous souhaitez allumer votre poêle ou votre cheminée après plusieurs jours de non utilisation, pensez à brûler une grande quantité de papier journal afin de préparer  le conduit grâce à une montée en température très rapide. Cette opération permet d’évacuer le bouchon d’air froid.

 

Allumer le feu

Vous aurez besoin d’un élément facilement inflammable pour démarrer et propager les premières flammes au bois. Différentes solutions s’offrent à vous.

  • Le plus connu

Il s’agit du papier journal, que l’on froisse au préalable. N’utilisez jamais de papier glacé ou de dépliants publicitaires en couleur, ils ne brûlent pas bien et produisent, à cause des encres d’imprimerie, des substances très toxiques dans les gaz de fumée.

Notez qu’un bois sec et un allumage rapide limite le risque de noircissement de la vitre !

 

  • Les solutions dédiées

Vous pouvez également utiliser des allume-feux à usage unique, spécialement conçus pour allumer un feu de bois :

  • A base de kérosène et/ou de paraffine : vendus en plaque à découper ou en petits cubes emballés individuellement, ils ont un aspect blanc et peuvent parfois dégager une forte odeur selon leur composition. Privilégiez plutôt les autres solutions.
  • Les allume-feux naturels : Ils peuvent prendre la forme de petits blocs, de bûchettes ou encore de petites pelotes. A base de fibres, de sciures ou de copeaux de bois et contenant des liants naturels (cire, résine), ils ont une couleur brune ou jaune naturel. Ils ont l’avantage de ne pas émettre d’odeur et sont vendus en doses individuelles ou en plaques sécables.

N’hésitez pas à consulter nos autres articles ici : https://www.fumisterie-pro.com/blog/

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Comment entretenir et contrôler son feu ?

Avant de recharger

Une fois allumé, il est recommandé d’attendre qu’il ne reste que des braises avant d’ajouter à nouveau du bois. Toutefois, ne laissez pas votre foyer se refroidir avant de le recharger avec de nouvelles bûches. N’hésitez pas à raviver la flamme à l’aide d’un soufflet si nécessaire.

N’oubliez pas : Si la couleur des flammes tire vers le bleu, tout va bien !

 

Recharger

Avant d’ouvrir la porte (doucement afin de ne pas provoquer d’aspiration de fumée), veillez à rouvrir complètement les arrivées d’air et le clapet de tirage. Ensuite, empilez les bûches en évitant de trop remplir le foyer.

En fonction de la taille du foyer, il est généralement conseillé d’ajouter entre 3 et 5 bûches à plat sur les braises.

 

Contrôler

Vous pouvez contrôler la qualité de la combustion en vérifiant que les fumées émanant de votre sortie de toit sont quasiment invisibles, la fumée grise ou noire étant le résultat d’une combustion incomplète.

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Observez également la cendre, qui doit être blanche et fine. Une teinte sombre trahit la présence de restes de charbon de bois.

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Comment gérer l’arrivée d’air ?

Pourquoi gérer son arrivée d’air ?

La gestion des arrivées d’air est capitale car elle permet d’obtenir :

  • Plus de rendement et de puissance
  • Plus de chaleur dégagée
  • Une faible consommation en bois
  • Moins de dégagement de suie
  • Une vitre propre
  • Une économie sur la facture énergétique
  • Moins de pollution grâce à un faible dégagement de CO²

L’apport d’air frais nécessaire à la combustion du bois ne peut être pris dans l’espace fermé où se situe l’appareil (la pièce de vie), il doit venir de l’extérieur. Pour le faire circuler, deux solutions sont possibles :

  • Soit indirectement via une grille fixée au mur ou au sol dans la pièce où est situé l’appareil (un obturateur permet d’ouvrir et de fermer l’arrivée d’air extérieure).
  • Soit directement sur l’appareil, via une gaine en traversée de mur ou par le sol.

Exemples dans le cas d’un poêle :

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Les étapes à suivre

Voici les étapes générales à suivre pour régler les arrivées d’air. Nous vous invitons toutefois à prendre en compte celles mentionnées dans la notice de votre appareil, chaque modèle étant unique.

Etape 1 : Avant l’allumage

Ouvrez l’arrivée d’air frais située à proximité de l’appareil. L’ouverture se matérialise par une grille ou une bouche obturable extérieure ou intérieure, par un registre à câbles (dans le cas d’un foyer fermé), ou par tout autre système d’obturation.

Ouvres les manettes d’arrivée d’air primaire et secondaire situées sur l’appareil. Il se peut que l’appareil ne dispose pas de manette d’arrivée d’air secondaire. Référez-vous à la notice afin de connaitre leurs emplacements.

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Etape 2 : En fonctionnement

Controllez que l’arrivée d’air frais est ouverte en permanence

Ajustez les manettes d’arrivée d’air primaire et secondaire selon la puissance de chauffe souhaitée.

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Etape 3 : Après l’utilisation

Lorsque le feu est totalement éteint, fermez toutes les manettes d’arrivée d’air ainsi que l’arrivée d’air frais.

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Quels entretiens dois-je réaliser moi-même ?

Les entretiens à réaliser – L’entretien de votre installation est indispensable pour assurer une bonne combustion, bénéficier d’une sécurité permanente, mais aussi préserver sa durée de vie. Certaines tâches d’entretien sont à effectuer régulièrement, d’autres plus ponctuellement. Voici les différentes opérations à mener par vous-même, sans avoir besoin de faire appel à un professionnel.

Attention ! Assurez-vous que votre appareil est totalement froid et hors tension (pour les appareils à granulés) avant de procéder à l’entretien.

Les entretiens à réaliser – Le décendrage

Pour les appareils fonctionnant au bois de bûches

L’apport en air au feu peut être amoindri en cas d’excès de cendres, provoquant ainsi une mauvaise combustion et un encrassement de l’appareil. Il est donc important de décendrer régulièrement. Comment s’y prendre ?

  • Faites tomber les cendres à travers la grille, tout en veillant à laisser un lit pour faciliter l’allumage du prochain feu. Les cendres agissent comme un isolant et permettent de garder les braises au chaud.
  • Videz le bac à cendres (ou cendrier) situé sous la grille de la chambre de combustion tous les 2 à 4 jours, afin d’éviter le trop plein et la déformation de cette grille. Un nettoyage plus complet du logement du bac à cendres et de la chambre de combustion est recommandé une fois par semaine, en cas d’utilisation quotidienne de l’appareil.

Les cendres sont riches en calcium et en sels minéraux. Déposez-les dans votre jardin, elles apporteront des bienfaits nutritifs à votre pelouse, vos légumes du potager ou encore vos rosiers !

Pour les appareils fonctionnant aux granulés

Plusieurs éléments de l’appareil sont à nettoyer à l’aide d’un aspirateur à cendres ou d’une brosse :

  • Après chaque utilisation, enlevez les cendres qui se trouvent à l’intérieur du foyer et videz le brasier (également appelé creuset ou brasero). Assurez-vous que tous les trous d’amenée d’air du brasier soient libérés. Evitez si possible que le réservoir (ou la trémie) de granulés ne se vide complètement.
  • Tous les 3 à 4 jours, videz le bac à cendres (ou cendrier)
  • Chaque semaine, dépoussiérez l’ensemble de l’appareil : brûleur, support du brûleur, chambre de combustion et bac à cendres. Cette opération doit se faire lorsque l’appareil est éteint et froid.
  • Tous les 3 mois, nettoyez le réservoir (ou la trémie) de granulés.

Remarque : Ces éléments peuvent varier en fonction de l’appareil et ne se substituent pas à la notice. Consultez-la pour connaitre les spécificités de votre appareil.

Les entretiens à réaliser – La vitre

La vitre de votre appareil s’encrasse naturellement et tend à masquer petit à petit l’intérieur, vous privant du plaisir de la vue de la flamme. Il est donc nécessaire de la nettoyer régulièrement.

Sachez que plus la combustion est optimale (bois de qualité et apport en air notamment), plus la vitre reste propre.

Si l’encrassement est superficiel :

  • Prenez un papier journal légèrement humidifié
  • Imprégnez-le de cendres
  • Frottez la vitre

Si l’encrassement est important :

  • Utilisez un produit nettoyant spécial vitre pour poêles et foyers
  • Pulvérisez le produit sur un chiffon doux (la pulvérisation directe sur la vitre risquerait d’endommager prématurément les joints.)
  • Nettoyez la vitre

Si votre appareil est doté de la fonction vitre propre, une bonne flambée fera l’effet de pyrolyse pour assurer le nettoyage. En cas de fissure de la vitre, le remplacement doit être effectué par un professionnel.

Les entretiens à réaliser – Les grilles de circulation d’air

Assurez-vous que les grilles de circulation d’air frais et d’air chaud permettent un passage libre de l’air, sans élément bloquant (toiles d’araignées, feuilles, poussières). Un dépoussiérage et un nettoyant s’avèrent nécessaires au moins une fois par mois pour tous les types de grilles, intérieures et extérieures.

Exemple sur un foyer :

Exemple de grilles sur un foyer (décompression, convection, diffusion air chaud)
Exemple de grilles sur un foyer

Si l’arrivée d’air frais se fait via un mur, n’oubliez pas de nettoyer aussi la grille extérieure.

Pour les poêles, pensez à nettoyer la bouche ou la grille intérieure située sur le mur ou au sol dans le cadre d’une arrivée d’air indirecte.

Les entretiens à réaliser – Les joints et mécanismes

L’étanchéité de votre installation est très importante. Tous les 3 mois, vérifiez l’état des joints de la porte et de la vitre ainsi que leur élasticité. S’ils sont durs ou fissurés, c’est le moment de les remplacer. Nous vous recommandons de contacter votre professionnel pour effectuer cette opération. De manière générale, les joints doivent être changés tous les 2 à 3 ans.

Les charnières et loquets de portes doivent également être lubrifiés dès que nécessaire, au moins après chaque hiver. Pour ce type d’entretien, privilégiez des graisses cuivrées ou graphitées.

Les entretiens à réaliser – L’extérieur de l’appareil

Nous vous invitons à nettoyer la façade, les parois et le dessus de l’appareil une fois par mois, selon l’usage. Munissez-vous simplement d’un chiffon doux humide. Attention, l’utilisation de produits abrasifs peut s’avérer néfaste.

Récapitulatif des entretiens à faire vous même

 OpérationFréquence conseillée

Chauffage au bois bûches

Faire tomber les cendres à travers la grille de la chambre de combustion et vider le bac à cendresTous les 2 à 4 jours
Nettoyer le logement du bac à cendres et la chambre de combustion1 fois par semaine
Nettoyer la vitreSelon l’encrassement
Nettoyer les grilles de circulation d’air frais et chaud, intérieures et extérieures1 fois par mois
Vérifier l’état des joints de la porte et de la vitreTous les 3 mois
Vérifier et lubrifier si nécessaire les charnières et les loquetsAprès chaque hiver
Nettoyer l’extérieur de l’appareil1 fois par mois selon l’usage

Chauffage aux granulés

Enlever les cendres à l’intérieur du foyer et vider le brasierAprès chaque utilisation
Vider le bac à cendres (cendrier)Tous les 3 ou 4 jours
Dépoussiérer le brûleur et son support, la chambre de combustion, le bac à cendres1 fois par semaine
Nettoyer le réservoir (ou trémie) à granulés1 fois par trimestre
Nettoyer la vitreSelon l’encrassement
Nettoyer les grilles de circulation d’air frais et chaud intérieures et extérieures1 fois par mois
Vérifier l’était des joints de la porte et de la vitreTous les 3 mois
Vérifier et lubrifier si nécessaire les charnières et les loquetsAprès chaque hiver
Nettoyer l’extérieur de l’appareil1 fois par mois selon l’usage

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Quels entretiens dois-je faire réaliser par un professionnel ?

Sur votre appareil de chauffage, différents entretiens doivent être réalisés par un professionnel afin de garantir son bon fonctionnement et de le préserver le plus longtemps possible.

 

Le contrôle complet de l’installation

A la fin de la saison de chauffe, un entretien annuel complet de votre poêle ou de votre foyer doit être réalisé par votre installateur. Il peut être effectué conjointement aux ramonages obligatoires.

Il y a différents éléments à observer :

  • Conduits d’évacuation des fumées
  • Raccordements sur conduit
  • Té de raccordement
  • Circuits d’air
  • Clapets de tirage
  • Déflecteur
  • Brasier (ou creuset ou brasero)
  • Charnières et coulisses de portes
  • Joints
  • Vitre
  • Briques réfractaires et charmettes
  • Circuit d’alimentation des granulés
  • Programmation pour les appareils concernés

 

 

Le ramonage

Dans le cadre d’une location, le ramonage incombe à l’utilisateur de la cheminée.

 

A Quoi ça sert ?

L’utilisation de votre appareil de chauffage génère des dépôts de résidus et de suies qu’il est nécessaire de nettoyer régulièrement. Le conduit de votre poêle ou de votre cheminée doit ainsi être dégagé de tout obstacle qui pourrait altérer son utilisation, provoquer un feu de cheminée ou une intoxication au monoxyde de carbone. Le ramonage est obligatoire. En cas de non-réalisation, une contravention sanctionnée par une amende de troisième classe peut aller jusqu’à 450€.

 

A quelle fréquence ?

Le règlement sanitaire départemental impose 2 ramonages par an pour les conduits de fumée de combustibles solides et liquides (bois, charbon, fioul), dont un durant la période de chauffe. Il est donc conseillé de faire un premier ramonage entre mai et septembre, puis un second en janvier ou février.

 

Compétences

Le ramonage doit impérativement être réalisé par un professionnel déclaré, qui vous remettra un certificat attestant de la vacuité des conduits sur toute leur longueur. Votre assureur étant susceptible de vous demander ce document en cas de sinistre, il est important de le conserver au minimum deux ans. Le ramonage doit être effectué idéalement « par le haut », afin de vérifier l’ensemble de l’installation, de la sortie de toit au foyer. N’hésitez pas à demander conseil auprès de votre installateur qui vous communiquera les coordonnées d’un ramoneur si lui-même ne propose pas cette prestation.

 

Exemple de conduits à ramoner dans le cas d’un poêle et d’un conduit traditionnel tubé :

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Ramonage chimique : Avertissement

Le ramonage chimique, réalisé à partir de bûches de ramonage, peut aider à éliminer les résidus mais ne remplace en aucun cas le ramonage mécanique obligatoire effectué par un professionnel. Une mauvaise utilisation de ces bûches peut générer de graves conséquences. Le ramonage chimique n’est pas reconnu par les assurances.

 

 

Récapitulatif des opérations d’entretien à faire par un professionnel

Opération Fréquence conseillée
Effectuer le contrôle complet de l’installation 1 fois par an
Effectuer le ramonage 2 fois par an dont 1 durant la période de chauffe
Remplacer les vitres et joints Selon l’usure

 

 

 

Comment régler le tirage ?

Comment régler le tirage ? – Qu’est-ce que le tirage ?

Comment régler le tirage ? – Le tirage est le mouvement d’air ou de gaz de combustion (gaz d’air chaud) qui se déplace entre l’appareil (foyer très chaud) et le haut du toit (sortie en zone froide à l’extérieur). La différence de température à chaque extrémité génère un mouvement d’air ascendant appelé tirage. Plus l’air se déplace rapidement, plus le tirage est fort. Plus il se déplace lentement, plus le tirage est faible.

Ainsi, le tirage doit être stable, ni insuffisant, ni trop fort.

  • Un tirage insuffisant entraîne un risque de refoulement dans la pièce ainsi qu’un encrassement de l’appareil et du conduit. La combustion est inefficace.
  • Un tirage trop puissant génère un risque de surchauffe, une surconsommation de bois et la détérioration rapide de l’équipement dans son ensemble.

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Comment régler le tirage ? – Pour les appareils fonctionnant au bois

Comment optimiser le tirage ?

Situation Conséquence Solution

Le tirage est trop faible

·  Le bois brûle difficilement
·  Le chauffage est insuffisant·  La qualité de la combustion est médiocre

Vérifiez :
·  Que le clapet de tirage est ouvert·  Que l’appareil est correctement alimenté en air (via les manettes d’arrivées d’air)

·  Que votre bois est sec

·  Que le conduit n’est pas obstrué (contactez votre installateur pour effectuer un test de vacuité du conduit)

Le tirage est trop fort

·  Le bois brûle trop vite
·  La température auprès de l’appareil est trop élevée
Réduisez l’ouverture du clapet de tirage de l’appareil

Récapitulatif : Arrivées d’air et tirage

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L’arrivée d’air frais doit rester ouverte jusqu’à l’extinction complète du feu.

Veillez tout de même à respecter les consignes mentionnées dans la notice de votre appareil.

Comment régler le tirage ? – Pour les appareils fonctionnant aux granulés

L’allumage se fait selon les réglages effectués au préalable avec votre professionnel. Il peut être programmé si votre appareil le permet. Les étapes à respecter dans cette phase d’allumage, propres à chaque modèle, sont à retrouver dans la notice de votre appareil.

  • Selon la consommation et la capacité de votre appareil, il est conseillé de réapprovisionner le réservoir à granulés tous les 2 à 4 jours environ, lorsque le poêle est le mode de chauffage principal de l’habitation
  • La gestion de l’arrivée d’air et du tirage ne concerne pas les appareils à granulés, qui sont auto-régulés en amont selon les besoins, donc autonomes. Cependant, n’oubliez pas d’ouvrir l’arrivée d’air frais à chaque utilisation, et de la refermer après usage.

Évitez si possible que le réservoir (ou la trémie) de granulés ne se vide complètement. Cela ralentirait l’allumage suivant.

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Le ramonage

Le ramonage de l’ensemble des conduits est obligatoire. Le ramonage a pour but de retirer toute la suie, les saletés et les détritus qui vont s’accumuler sur les parois du conduit d’évacuation.

La réglementation prévoit 2 ramonages par an (le plus souvent avant le début septembre (début de la saison des chauffages) et l’autre au milieu de la période de chauffe (entre Décembre & Janvier))

Le professionnel vous délivrera un certificat de ramonage qui peut vous être demandé par votre assurance en cas de sinistre. Le certificat a pour but d’attester de la propreté du conduit sur la longueur, de préciser  le ou les conduits ramonés et d’indiquer la périodicité de l’intervention.

Ramonage de cheminée avec hérisson
Ramonage de cheminée avec hérisson

A quoi sert le ramonage ?

Ramoner sa cheminée est très important pour plusieurs raisons:

  • Pour éviter les risques d’incendie (grâce à la suppression des dépôts de bistre qui se forment sur les conduits)
  • Pour éviter les intoxications au monoxyde de carbone
  • Pour avoir de meilleures performances de chauffe
  • Pour être en règle avec la législation
  • Pour éviter une surconsommation de combustible
  • Pour améliorer le tirage de votre poêle (Plus la suie s’accumule dans le conduit, plus son diamètre diminue, affaiblissant ainsi le tirage de la cheminée).
  • Pour limiter la pollution dans l’atmosphère.

 

Il existe deux types de ramonage :

Ramonage mécanique:

Tout d’abord, sachez que le ramonage manuel peut se faire soit par le toit soit par l’âtre (le plus souvent étant par l’âtre, pour une question de réglementation très stricte sur les travaux de toit). L’intervention d’un ramoneur est nécessaire afin de passer un hérisson dans le conduit et les tubes de votre poêle pour éliminer la suie. 

Ramonage chimique

Pour le ramonage chimique on utilise soit des bûches de ramonage soit des produits sous forme de poudre d’assécher la suie. Attention, peut abîmer l’âtre des appareils à bois.  De plus, ce technique chimique n’évitera pas un ramonage mécanique obligatoire deux fois par an. Le ramonage chimique est un complément facilitant le ramonage mécanique (manuel)

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